Les pirates informatiques ont essentiellement renoncé aux attaques nuisibles et destructives, s'étant tournés vers des activités criminelles motivées par les gains financiers.

Les pirates informatiques ont essentiellement renoncé aux attaques nuisibles et destructives, s'étant tournés vers des activités criminelles motivées par les gains financiers.

C'est ce qu'avance la société informatique Symantec, spéclialisée dans la cybersécurité, dans un nouveau rapport portant sur la question des menaces Internet.

Dean Turner, directeur du Global Intelligence Network de Symantec, à Calgary, affirme que le piratage sur Internet a désormais pour objectif de générer des revenus en volant des données.

«Si vous faites des attaques de nuisance, bruyantes, vous alertez les gens. Et ce n'est pas le but recherché. Si vous souhaitez faire de l'argent, vous voulez vous faire discrets», a déclaré M. Turner au moment de la publication du plus récent rapport de Symantec sur les menaces de sécurité Internet.

Les attaques sont de plus en plus lancées au moyen de codes machines cachés dans des sites Web jugés de confiance que les internautes consultent régulièrement.

«Nous avons constaté une vraie sophistication et une vraie commercialisation des outils d'attaque professionnels, a indiqué M. Turner. Parce que tout ça tourne autour de la fraude et du vol, ces jours-ci, les (pirates informatiques) doivent avoir à leur disposition des outils qui leur permettent de gérer leurs vastes réseaux d'appareils.».

Selon le rapport de Symantec, plus de 212 000 nouveaux codes menaçants ont été détectés lors de la première moitié de l'année. Il s'agit d'une hausse de près de 200 pour cent par rapport aux six mois précédents.

Israël est le pays où les pirates informatiques sont les plus actifs, suivi par le Canada et les États-Unis, a indiqué Symantec.

Le Global Intelligence Network, source d'informations dans le domaine de la sécurité Internet, est constitué de plus de 150 millions de détecteurs antivirus installés sur des ordinateurs personnels, 40 000 systèmes de pare-feu et de détection d'intrusion, ainsi que 43 000 dispositifs de sécurité surveillés et gérés au niveau mondial.

Symantec informe régulièrement les gouvernements du Canada, des États-Unis et d'ailleurs au sujet des menaces Internet, sans cesse changeantes.