Les bibliothèques nationales des 55 membres de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont clos vendredi à Bruxelles deux jours de travaux sur les moyens de rendre accessible sur internet leurs considérables ressources.

Les bibliothèques nationales des 55 membres de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont clos vendredi à Bruxelles deux jours de travaux sur les moyens de rendre accessible sur internet leurs considérables ressources.

Cette réunion, la première du genre, a permis notamment aux représentants des bibliothèques nationales de «mettre en évidence à la fois le recensement et le choix des fonds en langue française à numériser» et de «de dresser l'état des besoins d'investissement en formation et en équipements», a indiqué l'OIF dans un communiqué.

«Ces travaux, a-t-elle poursuivi, constituent une étape décisive du projet de constitution de la Bibliothèque numérique francophone» et, dans le même esprit, «il est envisagé l'accès à un portail commun qui pourrait évoluer, dans le futur, vers un site commun permettant un accès aisé aux collections francophones».

Le Réseau francophone des bibliothèques nationales numériques a été constitué au départ par la Belgique, le Canada, la France, le Luxembourg, le Québec et la Suisse, avant d'être rejoint par la Bibliotheca Alexandrina (Egypte) puis l'ensemble des Etats et gouvernements membres de l'OIF.