La Chine, accusée d'avoir mené des cyber-attaques contre des systèmes gouvernementaux étrangers, a répondu mardi être également la cible de telles attaques et s'est de nouveau déclarée ouverte à toute collaboration internationale.

La Chine, accusée d'avoir mené des cyber-attaques contre des systèmes gouvernementaux étrangers, a répondu mardi être également la cible de telles attaques et s'est de nouveau déclarée ouverte à toute collaboration internationale.

«La cyber-attaque est un problème global, la Chine en est fréquemment victime», a affirmé la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jiang Yu.

«La Chine s'est toujours opposée à la cyber-délinquance, nous avons des lois et des règlements stricts et nous sommes prêts à coopérer avec d'autres pays, y compris la France, pour combattre la cyber-délinquance», a-t-elle ajouté, soulignant que son pays n'avait pas encore reçu de demande de coopération sur ces attaques présumées.

Samedi, le secrétaire général de la défense nationale (SGDN) française, Francis Delon, avait affirmé avoir «la preuve» de cyber-attaques avec »un passage par la Chine».

«Mais je suis prudent. Quand je dis Chine, cela ne veut pas dire gouvernement chinois. Nous n'avons pas non plus d'indication qu'il s'agit de l'Armée populaire chinoise», avait-il ajouté, précisant que ces attaques étaient à mettre en relation avec celles signalées «aux Etats-Unis et en Allemagne».

Selon une source proche du dossier, parmi les cibles en France figurait le site internet du ministère de la Défense.

La Chine avait démenti jeudi que son armée ait mené des attaques contre des systèmes informatiques sensibles de pays étrangers, après plusieurs articles parus récemment dans la presse européenne.

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