Les terroristes restent maîtres dans l'utilisation de l'internet, comme outil de propagande, de formation ou d'organisation, souligne le Centre Simon Wiesenthal dans son quatrième rapport annuel sur «Le terrorisme numérique» publié mercredi.

Les terroristes restent maîtres dans l'utilisation de l'internet, comme outil de propagande, de formation ou d'organisation, souligne le Centre Simon Wiesenthal dans son quatrième rapport annuel sur «Le terrorisme numérique» publié mercredi.

«Ils sont largement en avance en terme d'utilisation des technologies de l'internet», a expliqué le rabbin Abraham Cooper, auteur du rapport, lors d'une réunion publique au Congrès américain avec des assistants parlementaires et quelques élus.

Présenté sur un CD-Rom, le rapport recense plus de 7000 sites internet, blogues, forum de discussion... liés au terrorisme islamiste.

«Mais la réalité pourrait aller bien au-delà» de ce chiffre, qui perd de sa signification à mesure que la technique évolue.

Aujourd'hui, les vidéos montrant des snipers visant des soldats américains en Irak ou des kamikazes préparant et réalisant un attentat sont ainsi reformatées pour être envoyées directement sur les téléphones portables, a souligné M. Cooper.

Outre la propagande destinée à pousser les jeunes musulmans du Moyen-Orient comme de l'Occident à rejoindre l'action violente, les sites islamistes proposent aussi une «université virtuelle du terrorisme», poussant à la création de cellules indépendantes dont les membres n'ont plus besoin de partir se former en Afghanistan ou au Pakistan.

«Il y a assez d'informations précises sur internet pour apprendre à n'importe qui à faire à peu près tout», voitures piégées, attentat suicide dans un bus, explosion au gaz toxique..., a assuré M. Cooper.