Un sondage révèle que les professeurs de l'Ontario sont régulièrement victimes d'intimidation sur internet de la part de leurs étudiants.

Un sondage révèle que les professeurs de l'Ontario sont régulièrement victimes d'intimidation sur internet de la part de leurs étudiants.

Le sondage réalisé auprès de 1000 instituteurs révèle que pas moins de 84 pour cent d'entre eux disent avoir été la cible de cette forme d'intimidation. La statistique est encore plus impressionnante pour les francophones qui ont participé à cet exercice: 93 pour cent.

Les deux véhicules préférés des ados et enfants demeurent les courriels anonymes et les blogues, par lesquels ils ne se gênent pas pour insulter leurs enseignants sur leurs goûts vestimentaires et leur apparence. Les propos diffamatoires, les menaces de dommage corporel et les commentaires à tendance sexuelle sont également légion.

L'autre grand constat du sondage est que les enseignants ne savent pas trop quoi faire avec ce type de menaces. Moins d'un professeur sur deux, soit 43 pour cent, estime que tous ces dossiers devraient être rapportés à la police; ce chiffre est de 28 pour cent pour les répondants francophones.

Seulement 21 pour cent des répondants disent que les politiques de leur école ou de leur conseil scolaire sur l'utilisation des communications électroniques entre les élèves et les enseignants sont bien comprises.

Le sondage a été mené pour le compte de l'Ordre des enseignantes et des enseignants de l'Ontario. Il comprend une marge d'erreur de 3,1 pour cent pour l'ensemble des répondants, contre 6,2 pour cent uniquement pour les francophones.