Le gouvernement japonais vient de lancer une enquête officielle sur le phénomène des jeunes qui, souvent trop démunis pour louer un appartement, élisent domicile en permanence dans des cybercafés ouverts 24 heures sur 24.

Le gouvernement japonais vient de lancer une enquête officielle sur le phénomène des jeunes qui, souvent trop démunis pour louer un appartement, élisent domicile en permanence dans des cybercafés ouverts 24 heures sur 24.

Les médias japonais attirent l'attention depuis plusieurs mois sur ce problème, qui touche en particulier des jeunes travailleurs précaires ne gagnant pas assez d'argent pour se loger à Tokyo et dans les mégalopoles aux loyers élevés.

Les cybercafés sont souvent équipés d'ordinateurs reliés à Internet, mais aussi de sofas, de distributeurs de boissons et de stocks de bandes dessinées. On peut parfois y prendre des repas, et même des douches, et y acheter des sous-vêtements.

Un séjour de cinq heures dans un cybercafé de ce type à Tokyo coûte 3000 yens (29 $CAN), repas compris. À l'origine, ces commodités étaient destinées aux employés de bureau désireux de se reposer ou aux banlieusards qui ont raté leur dernier train.

À lire aussi:

- Les réfugiés des cybercafés