Second Life, univers en trois dimensions sur internet, a décidé d'interdire les jeux d'argent et de fermer les casinos qui fleurissaient dans ce monde virtuel.

Second Life, univers en trois dimensions sur internet, a décidé d'interdire les jeux d'argent et de fermer les casinos qui fleurissaient dans ce monde virtuel.

La société californienne Linden Lab, éditeur de Second Life, se met ainsi en conformité avec la loi américaine qui interdit les jeux d'argent en ligne.

Alors même que les quelque 8,5 millions d'utilisateurs de Second Life ne résident pas tous aux États-Unis et que la législation sur les jeux d'argent en ligne varie d'un pays à l'autre, Linden Lab a décidé de fermer tous les casinos en activité sur le site, a annoncé Robin Harper, une porte-parole de cette société, sur le site de Second Life.

Linden Lab a menacé de dénoncer aux autorités les contrevenants ou de leur interdire l'accès au site.

Cette décision a été assez mal accueillie par les usagers de Second Life. «Je ne suis pas un partisan du jeu, mais je suis un partisan de la liberté», a ainsi dit un des résidents de Second Life, Apollia Pirandello sur la messagerie de Second Life.

«Je ne crois pas que les gens devraient ne pas avoir le droit de parier s'ils ont envie de gaspiller ainsi leur argent», a-t-il ajouté.

Liden Lab doit en outre gérer le problème épineux des activités à caractère sexuel dans son monde virtuel. Des pratiques trop explicites et extrêmes qui obligent à revoir constamment la politique d'âge et d'accès en fonction des différentes législations internationales.

Second Life, qui se définit sur son site comme étant «une simulation sociétale virtuelle», est un monde dans lequel les internautes créent des personnages appelés avatars qu'ils font évoluer au gré de leurs envies.