Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad, maison mère du fournisseur d'accès internet Free, a assuré vendredi à l'AFP que Free n'était pas «un outil de piratage», en réponse à la mise en demeure de Canal+ sur son service de partage de vidéos sur internet «TV Perso».

Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad, maison mère du fournisseur d'accès internet Free, a assuré vendredi à l'AFP que Free n'était pas «un outil de piratage», en réponse à la mise en demeure de Canal+ sur son service de partage de vidéos sur internet «TV Perso».

«Voir TV Perso comme un outil de piratage est un non-sens», a affirmé M. Lombardini.

Ce service, lancé fin juin par Free, permet le partage de vidéos personnelles sur l'une des chaînes diffusée par le fournisseur d'accès internet.

Le groupe Canal+ a indiqué jeudi avoir mis en demeure Free de «faire cesser» des «agissements illégaux» sur ce service, assurant avoir «constaté que le nouveau service de partage de vidéos baptisé TV Perso, que vient de lancer Free, donne lieu à la diffusion sans autorisation de différents programmes de Canal+ et des autres chaînes du groupe».

Le 6 juillet, le groupe a mis en demeure Free de «faire cesser ces agissements illégaux dans les plus brefs délais».

«A défaut de réponse satisfaisante de la part de l'opérateur, le groupe Canal+ sera contraint d'engager toute action, en particulier contentieuse, de nature à faire respecter ses droits», prévient-il.

Free a confirmé avoir reçu ce courrier mais souligne que celui-ci ne donnait aucune information précise sur les programmes concernés.

«Nous avons répondu à Canal+ que s'il y avait des contenus identifiés qui posaient problème, nous étions prêts à exécuter une décision de justice ou une réquisition quelconque, car tous les abonnés de Free sont identifiés et connus», a expliqué M. Lombardini, insistant sur sur le fait que Free est un hébergeur et non un éditeur.