Devant la progression de phénomènes tels que la pédophilie, l'invasion de la vie privée, le vol d'identité et autres pratiques inquiétantes dans le cyberespace, Vidéotron a décidé de mettre sur pied le projet «Vigilance sur le net», visant à promouvoir l'adoption de comportements plus sécuritaires.

Devant la progression de phénomènes tels que la pédophilie, l'invasion de la vie privée, le vol d'identité et autres pratiques inquiétantes dans le cyberespace, Vidéotron a décidé de mettre sur pied le projet «Vigilance sur le net», visant à promouvoir l'adoption de comportements plus sécuritaires.

Le projet a débuté ce printemps par un sondage auprès de plus d'un millier d'adolescents et de parents, qui démontre que les deux groupes sont forts consicents des dangers qui rôdent sur l'Internet mais que les parents sous-estiment certaines pratiques de leurs adolescents qui pourraient les mettre en danger.

Le projet Vigilance comporte trois volets, dont la création d'un site web comportant des informations précises et claires sur les risques liés à l'Internet, les stratégies employées par les personnes malveillantes pour attirer des jeunes ou obtenir des informations personnelles et des ressources pour venir en aide à ceux qui éprouvent des «cyberproblèmes».

Deuxièmement, Vidéotron offre gratuitement à tous ses clients un nouveau logiciel de contrôle parental qui permet notamment de créer un compte pour chaque utilisateur configuré en fonction de son âge, de bloquer l'accès à certains types de contenus ou certains sites et de contrôler la navigation par l'établissement d'horaires et la production d'un journal de bord.

Enfin, à l'automne, le troisième volet prendra la forme d'une vaste campagne de sensibilisation en milieu scolaire afin de rejoindre les 12 à 17 ans à travers le Québec.

Le sondage Léger marketing démontre que plusieurs adolescents ont des comportements à risque lorsqu'ils naviguent sur le web. Ainsi, un adolescent sur quatre (garçons et filles) reconnaît avoir déjà fourni une photo de lui ou d'elle à une personne rencontrée sur Internet et près d'un sur dix (huit pour cent) avoue avoir rencontré un étranger à la suite d'une conversation sur Internet. La plupart du temps, il s'agissait aussi d'adolescents mais, dans certains cas, il s'agissait plutôt d'un homme adulte.

Le sondage a été mené du 30 mars au 10 avril 2007 auprès de 606 adultes ayant Internet à la maison et parent d'adolescent de 12 à 17 ans et de 430 adolescents de 12 à 17 ans qui naviguent sur Internet.

La marge d'erreur, pour les adultes, est de plus ou moins 4 pour cent et de 4,7 pour l'échantillon d'adolescents et ce, 19 fois sur 20 dans les deux cas.