La version japonaise de la plate-forme communautaire MySpace du groupe américain News Corp offre depuis jeudi à ses utilisateurs nippons la possibilité de mettre en ligne leurs propres vidéos.

La version japonaise de la plate-forme communautaire MySpace du groupe américain News Corp offre depuis jeudi à ses utilisateurs nippons la possibilité de mettre en ligne leurs propres vidéos.

MySpace veut ainsi profiter de l'engouement du public pour les courtes séquences vidéo d'amateurs, anecdotiques ou réellement informatives, proposées à tous les internautes ou à un public volontairement restreint.

Près de 1300 utilisateurs avaient déjà posté leurs premiers clips à la mi-journée.

MySpace emboîte ainsi le pas aux autres plates-formes communautaires de partage de vidéos existant au Japon (YouTube du groupe Google, «eyevio» de Sony, «Yahoo! videocast» ou encore Mixi).

La mouture japonaise de Myspace, dont le modèle américain est né en juillet 2003, a été lancée en novembre 2006 via une coentreprise détenue à parité par News Corp et le troisième groupe de télécommunications japonais Softbank.

MySpace est notamment utilisée par des artistes pour faire connaître leurs créations via la toile. Plusieurs musiciens aujourd'hui au sommet des hit-parades se sont lancés sur MySpace. Des artistes reconnus y ont trouvé un espace de liberté.

Du fait de leur popularité, les sites communautaires, extrêmement visités, sont devenus un véritable phénomène de société au Japon.

Des entreprises soucieuses d'en profiter n'hésitent pas à y poster leurs vidéos publicitaires, voire à demander aux vidéastes amateurs de réaliser des pubs pour leurs produits phares.

Toutefois, ces plate-formes sont montrées du doigt par les auteurs d'oeuvres protégées, les éditeurs de DVD et les chaînes de TV car de nombreux utilisateurs les exploitent aussi pour faire circuler des émissions et autres contenus sans l'autorisation des ayant-droits.

Sony et Yahoo! Japon (également partiellement détenu par Softbank), qui ont chacun lancé leur service de partage de vidéos au Japon le mois dernier, insistent tous les deux sur la présence de modérateurs, chargés de vérifier que les contenus proposés respectent à la fois les bonnes moeurs et la légalité.