Le site de socialisation MySpace n'est pas responsable de ce qui arrive aux internautes lorsqu'une rencontre, née sur la toile, vire à une agression dans la vie réelle, s'est félicité jeudi le site internet dans un communiqué.

Le site de socialisation MySpace n'est pas responsable de ce qui arrive aux internautes lorsqu'une rencontre, née sur la toile, vire à une agression dans la vie réelle, s'est félicité jeudi le site internet dans un communiqué.

MySpace réagissait à la décision d'un juge du Texas (sud) qui a débouté mardi une adolescente de 13 ans qui se plaignait d'avoir été agressée sexuellement par un homme de 19 ans rencontré sur la toile.

Le juge Sam Sparks a décidé que MySpace n'était pas responsable de l'honnêteté des internautes et des rencontres qui pouvaient suivre des contacts sur internet.

«Cette décision réaffirme que sous la loi fédérale les sites internet comme MySpace ne peuvent être tenus responsables pour le contenu mis en ligne ou pour toute mauvaise action commise par des individus qui visite notre site», a estimé MySpace.

La jeune fille identifiée sous le nom de Julie Doe et qui s'était présentée sur MySpace comme ayant 18 ans, a indiqué avoir été agressée par un homme de 19 ans qu'elle avait rencontré grâce au site, selon les documents judiciaires.

«MySpace n'a pas le devoir de protéger Julie Doe (...). Si quelqu'un doit protéger Julie Doe, ce sont ses parents et non MySpace», a expliqué le juge en rejetant cette plainte qui réclamait 30 millions de dollars.

MySpace était accusé de fraude, négligence et de manquement à la protection de l'enfance.

Plusieurs autres parents d'adolescentes piégées par des délinquants sexuels, poursuivent le site MySpace le plus fréquenté des États-Unis.

En décembre, MySpace qui revendique pas moins de 135 millions de membres dans le monde, avait annoncé la mise en place d'une technologie destinée à identifier et à interdire l'accès à son site des personnes inculpées pour des délits à caractère sexuel.

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