Les annonceurs investissent massivement dans la Toile. Alléchés par la hausse continue des abonnés, et par la généralisation du haut débit, ils dépensent sans compter sur le Web français depuis plusieurs années.

Les annonceurs investissent massivement dans la Toile. Alléchés par la hausse continue des abonnés, et par la généralisation du haut débit, ils dépensent sans compter sur le Web français depuis plusieurs années.

Selon les derniers chiffres de TNS Media Intelligence et de l'IAB (Intenret Advertising Bureau), les investissements publicitaires en ligne ont progressé en France de 48,2% en 2006 à 1,688 milliard d'euros.

C'est néanmoins «un peu» moins moins qu'en 2005 : le marché avait alors bondi de 74% à 1,13 milliard d'euros.

Internet représente désormais 8% des investissements contre 5,9 % en 2005 et 3,6 % en 2004, solidifiant sa place de cinquième média français derrière l'affichage (qui progresse de 4,9% à 2,6 milliards), la radio (6,6% à 3,3 milliards), la TV (9,1% à 6,3 milliards) et la presse (9,5% à 7 milliards). Mais devant le cinéma (13,6% à 202 millions) et les médias tactiques (21,6% à 12,6 millions).

La part d'Internet pourrait être plus importante car les études ne prennent pas en compte les liens sponsorisés qui pourtant représentent une part importante des dépenses des annonceurs.

Selon une étude de DoubleClick, principal fournisseur de technologies et de services de publicité online, le marché des liens sponsorisés européen a connu un pic sans précédent. Il devrait atteindre les 2,16 milliards d'euros d'investissements en 2006.

En France, les liens sponsorisés représentent 37% des investissements publicitaires en ligne, c'est aussi le pays où la progression de ce type de publicité a été la plus forte en Europe.

«Les annonceurs ont largement intégré Internet dans leur réflexion médias », commente pour le Figaro Eric Trousset, directeur marketing du pôle d'investissements publicitaires de TNS.