L'Administration nationale du droit d'auteur de la Chine chinoise a pris de nouveaux engagements avec les représentants des éditeurs de logiciels et des studios de cinéma américains. Le pays où les lois sur le droit d'auteur sont ignorées devrait changer sa stratégie de lutte contre le piratage.

L'Administration nationale du droit d'auteur de la Chine chinoise a pris de nouveaux engagements avec les représentants des éditeurs de logiciels et des studios de cinéma américains. Le pays où les lois sur le droit d'auteur sont ignorées devrait changer sa stratégie de lutte contre le piratage.

Le BSA (Business Software Alliance) comme le MPA (Motion Picture Association), les représentants des éditeurs de logiciels et des studios d'Hollywood, fourniront désormais à l'administration chinoise des informations sur leurs produits légalement distribués en Chine.

Cette nouvelle approche devrait permettre aux autorités de distinguer le légal de l'illégal, en identifiant ce qui est une copie piratée. Pour résumer, c'est ce qui est légal qui sera «poursuivi» par les autorités chinoises !

Le BSA et le MPA attendent beaucoup de cette nouvelle orientation. Les contacts et les accords avec l'Administration nationale du droit d'auteur existent depuis plusieurs années, mais ils n'ont jusqu'à présent rien apporté.

Rappelons que selon ces organismes, 86 % des logiciels utilisés en Chine seraient piratés, soit un manque à gagner de 3,9 milliards de dollars pour l'industrie, ainsi que 93% des productions d'Hollywood.

Cinq studios américains ont déjà gagné un procès contre une société de Pékin qui revendait des copies de films récents. Mais cette affaire fait figure d'exception.

Il n'est pas certain en revanche que le nouvel accord soit efficace, car il faut rappeler que l'une des principales causes du piratage en Chine provient de l'absence de structures commerciales suffisantes pour distribuer légalement des produits. En l'absence de distributeur, c'est l'économie parallèle, et illégale, qui prend logiquement le dessus !