Détenteur du record mondial de rapidité en écriture de SMS, le jeune Américain Ben Cook, 18 ans, a essuyé mardi dernier sa première défaite face à un logiciel à reconnaissance vocale, qui a amélioré sa performance -un message complexe de 27 mots écrit en 42 secondes- de pas moins de 66%.

Détenteur du record mondial de rapidité en écriture de SMS, le jeune Américain Ben Cook, 18 ans, a essuyé mardi dernier sa première défaite face à un logiciel à reconnaissance vocale, qui a amélioré sa performance -un message complexe de 27 mots écrit en 42 secondes- de pas moins de 66%.

«Je me sens un peu humilié d'avoir été battu comme ça», a-t-il réagi, avec un sourire crispé, après la compétition.

Celle-ci mettait aux prises Ben Cook, équipé d'un appareil classique, deux employés de la firme organisatrice Nuance Communications dotés l'un d'un téléphone à messages pré-organisés, l'autre d'un Blackberry, et la machine.

Pour la première épreuve, un texte simple de 12 mots, il fallut seulement huit secondes au logiciel à reconnaissance vocale, contre 16 secondes à Cook, 29 secondes à l'utilisateur du clavier Blackberry et 30 secondes au quatrième.

La deuxième épreuve s'appuyait sur le texte qui avait valu son record au surdoué du SMS.

Ce texte sur les piranhas avec références latines que Cook a cette fois écrit en 48 secondes, contre seulement... 16 secondes pour son rival à reconnaissance vocale.

Le logiciel aurait sûrement pu faire mieux puisqu'il n'avait pas été programmé pour accepter des mots en latin, a commenté le vice-président de Nuance, Michael Thompson. En revanche, il est déjà en mesure de restituer 500 000 mots en anglais.

Ce programme, qui n'est pas encore commercialisé, devrait se révéler utile pour tous ceux qui souhaitent transmettre des messages écrits sans avoir à téléphoner ou adresser des courriers vocaux.