L'industrie du disque estime que le téléchargement illégal de morceaux de musique représente, pour le Royaume-Uni, un manque à gagner de 165 millions de livres Sterling.

L'industrie du disque estime que le téléchargement illégal de morceaux de musique représente, pour le Royaume-Uni, un manque à gagner de 165 millions de livres Sterling.

L'industrie britannique du disque évalue le manque à gagner lié aux ventes de copies pirates de CD à 165 millions de livres (347 M $ CA) en 2005, a annoncé la British Phonographic Industry (BPI, Industrie phonographique britannique).

L'association estime que le manque à gagner dépasse le chiffre d'affaires combiné des treize meilleures ventes d'albums dans le pays

La BPI estime que près de 37 millions de copies illégales de CD sont vendues en Grande-Bretagne chaque année.

Selon une étude indépendante menée en février et mars 2006 auprès de 2000 personnes âgées de 15 ans et plus, 45% d'entre elles auraient acheté l'original s'ils n'en avaient pas trouvé une copie.

«Cela revient à 16,5 millions de ventes de disques perdues, soit 165 millions de livres», explique la BPI dans son communiqué.

D'après Reuters, la BPI presse la police d'ériger en priorité la lutte contre ces fraudes et appelle à réglementer la vente à la sauvette et sur les marchés ainsi qu'à tenir pour co-responsables les employeurs dont les salariés se livrent au piratage.

En avril dernier, la BPI estimait ses pertes ou plutôt son manque à gagner, lié à l'échange gratuit de fichiers musicaux sur des plates-formes de téléchargement, à 414 millions de livres (612 millions d'euros) en 2005 et à 1,1 milliard de livres (1,6 milliard d'euros) pour la période 2003-2005.