L'Union Française des Fabricants va poursuivre des sites d'enchères, dont eBay, accusés d'être des relais de la contrefaçon.

L'Union Française des Fabricants va poursuivre des sites d'enchères, dont eBay, accusés d'être des relais de la contrefaçon.

«Il y a un continent qui fabrique les faux, c'est la Chine, et il y a un continent où ils sont vendus, c'est Internet!»

Pour Marc-Antoine Jamet, président de l'Unifab interviewé par Reuters, l'affaire est entendue. Le syndicat professionnel a décidé de hausser le ton et annonce qu'il va déposer plusieurs plaintes contre plusieurs sites Internet d'enchères, accusés de vente de produits contrefaits sur leurs pages Web.

Parmi les sites poursuivis devraient figurer iOffer.com, le japonais Rakuten, Yahoo, et surtout eBay qui semble retenir toute l'attention de l'Unifab.

«Nous pensons qu'eBay est parfaitement capable de contrôler ses sites, mais qu'il agit seulement après les faits. Ils refusent d'agir par anticipation.»

L'Unifab devrait demander à la justice de condamner ces sites d'enchères en ligne à verser des dommages et intérêts afin de réduire les pertes qu'ils font subir aux entreprises qui en sont victimes, ce qui pourrait se mesurer en millions d'euros.

L'Union devrait aussi demander au gouvernement français de modifier les lois sur le commerce électronique afin d'imposer aux sites d'enchères une «co-responsabilité» sur les produits contrefaits vendus sur leurs sites.

A l'image de la condamnation de 300 000 euros du moteur de recherche Google pour avoir affiché sur plusieurs de ses sites des publicités pour des articles contrefaits.