Le groupe internet Google s'est engagé à retirer de son portail de communautés «OrKut» les pages qui exaltent des délits et à remettre à la justice brésilienne des données sur les utilisateurs de ces communautés.

Le groupe internet Google s'est engagé à retirer de son portail de communautés «OrKut» les pages qui exaltent des délits et à remettre à la justice brésilienne des données sur les utilisateurs de ces communautés.

Des représentants de Google, du gouvernement et du parlement brésiliens se sont réunis mardi à Brasilia et l'entreprise a annoncé sa décision de collaborer avec la justice. Les représentants de Google avaient été convoqués pour fournir des données sur des utilisateurs brésiliens d'Orkut qui utilisent ce portail pour pratiquer des délits.

«Google s'est rendu compte de la gravité du problème. Il s'est engagé à faire en 24 heures un relevé des pages exaltant les délits et à remettre à la justice des données facilitant la localisation de ceux qui ont crée ces communautés», a déclaré Thiago Nunes, président de SaferNet, une ONG qui contrôle des délits commis par internet, ayant participé à la réunion.

Dans la liste des pages à éliminer figure notamment une page sur l'organisation criminelle «Premier Commando de la Capitale» (PCC) qui a déclenché la semaine dernière la vague de violence s'étant soldée par plus de 170 morts. Une autre page avec des photos de bébés et enfants victimes de violences sexuelles sera également retirée, a indiqué à l'AFP un autre participant de la réunion.

Les représentants juridiques de Google présents à la réunion ont proposé au gouvernement brésilien d'élaborer une liste d'autorités qui pourraient solliciter les informations confidentielles et le retrait des pages d'Orkut.

«Nous négocions un accord avec Google pour qu'il fournisse des renseignements à la justice brésilienne qui lui permettront d'identifier les auteurs de délits via Orkut», a déclaré Alexandre Reis, adjoint du Secrétariat des droits de l'homme du gouvernement brésilien.

Les représentants de Google et les autorités brésiliennes ont fixé une prochaine réunion dans 15 jours à Brasilia pour tenter de signer un accord formel de coopération.