BBC Radio 1, l'équivalent britannique de la Première Chaîne de Radio-Canada, vient de signer un «bail» d'un an avec les administrateurs du jeu vidéo Second Life afin d'acquérir le droit exclusif d'organiser des événements musicaux dans une île qui n'existe que dans un monde virtuel informatisé.

BBC Radio 1, l'équivalent britannique de la Première Chaîne de Radio-Canada, vient de signer un «bail» d'un an avec les administrateurs du jeu vidéo Second Life afin d'acquérir le droit exclusif d'organiser des événements musicaux dans une île qui n'existe que dans un monde virtuel informatisé.

Un premier événement se déroulera ce week-end dans cette île virtuelle. Environ 400 joueurs de Second Life pourront y assister, sur invitation seulement, à un concert mettant en vedette des groupes montants de la scène rock locale. La vraie version du spectacle, avec les artistes en chair et en os, sera présentée simultanément devant une véritable foule dans un amphithéâtre de Dundee, en Écosse.

Sans être tout à fait considéré comme un jeu vidéo, Second Life est un espace de rencontre en ligne où peuvent interagir simultanément des milliers de personnes par le biais de leur «avatar». Comme d'autres univers semblables, Second Life est doté de sa propre économie et de sa propre devise, appelée Linden Dollars, qui a une valeur sonnante et trébuchante dans la vraie vie (250 Linden $ = 1 US $).

La BBC n'a pas révélé le prix qu'elle a déboursé pour louer l'île virtuelle. L'éditeur du contenu interactif de Radio 1, Daniel Heaf, a indiqué sur le site Web de la BBC que la transaction s'inscrit dans un projet plus vaste d'amélioration de l'interactivité. «C'est un projet à long terme. Ce sont des choses que nous n'avons jamais essayées auparavant.»

Les transactions financières impliquant des objets virtuels sont de plus en plus fréquentes. En novembre, un record a été atteint en la matière lorsqu'un joueur de Project Entropia, un jeu concurrent de Second Life, a déboursé l'équivalent de 100 000 $ pour acquérir un station spatiale virtuelle dans le but d'en faire un centre de villégiature en ligne.