Le site Internet MySpace lance une campagne de publicité pour prévenir les enfants des dangers du Web.

Le site Internet MySpace lance une campagne de publicité pour prévenir les enfants des dangers du Web.

Répondant aux critiques qui affirment que le site, propriété de NewsCorp, est de moins en moins sécuritaire pour les jeunes internautes, le site de réseautage entend sensibiliser ses utilisateurs.

Des publicités seront diffusées sur le réseau de télévision Fox, de même que sur les différents sites appartenant à NewsCorp.

«Un enfant sur cinq en ligne est la cible de sollicitation sexuelle. Les prédateurs sur Internet savent ce qu'ils font. Le savez-vous?», demande une publicité.

Ces publicités aviseront notamment les parents des mesures qu'ils peuvent prendre pour protéger leurs enfants. Elles indiqueront également aux membres de MySpace les comportements à éviter sur le site. Donner son adresse, par exemple.

«Une des choses dont nous essayons de convaincre les enfants est de ne pas donner de détails personnels en ligne, de ne pas publiciser l'endroit où ils se trouvent et qui ils sont», dit Ernie Allen du Centre national des enfants disparus et exploités, qui pilote la campagne conjointement avec NewsCorp.

Par ailleurs, MySpace a embauché un ancien procureur fédéral spécialisé dans les cas d'exploitation d'enfants sur Internet. Celui-ci entrera en fonction le mois prochain et devra voir à la sécurité du site et au respect des lois.

MySpace a été créé en 2003. Il est depuis devenu l'un des sites les plus populaires sur Internet, avec plus de 70 millions d'utilisateurs enregistrés.

Le cinquième de ces utilisateurs sont âgés de moins de 18 ans. Bien que les jeunes de moins de 14 ans n'aient pas le droit de s'inscrire sur MySpace, les enfants trouvent souvent moyen d'accéder au site.

Des écoles américaines empêchent maintenant les jeunes d'accéder au site à partir de leur établissement.

«Il y a certains problèmes sur MySpace qui sont les problèmes de l'Internet au complet, dit Chris DeWolfe, un des fondateurs de MySpace et PDG du site. Mais notre approche avec MySpace n'a pas changé du tout. Nous voulons un site sécuritaire et cool. Les deux ne sont pas incompatibles.»

Avec BBC News et le Los Angeles Times

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