Chacun son tour. Après les entreprises, ce sont les particuliers qui se pressent devant les bureaux d'enregistrement des noms de domaines européens en «.eu».

Chacun son tour. Après les entreprises, ce sont les particuliers qui se pressent devant les bureaux d'enregistrement des noms de domaines européens en «.eu».

Dés vendredi 09h00 GMT, toutes les personnes intéressées, résidents de l'un des 25 pays de l'union, vont pouvoir commencer à s'enregistrer sur le point eu. Rappelons que déjà 335 000 entreprises ou institutions ont déposé des demandes.

La ruée vers le «.eu» est donc confirmée, et les analystes estiment que près d'un million de noms devraient être enregistrés d'ici la fin de l'année. Le «.eu» est donc particulièrement attractif.

Il y a quatre mois, la commission européenne avait décidé de laisser la primeur de l'enregistrement aux organismes publics et aux marques déposées, puis aux détenteurs de «droits antérieurs», comme les noms de sociétés ou encore les titres d'œuvres littéraires. Une façon d'éviter les vols et usurpations de noms de domaine, orchestrés par les «garnements de la toile» qui se sont spécialisés dans le «cybersquatting».

Si plus de 300 000 demandes ont été déposées auprès d'Eurid, seules 52 000 ont été acceptées à ce jour. Et sur ce chiffre, seulement la moitié sont actives actuellement. Tandis que 180 000 demandes sont encore en cours d'examen, quelque 100 000 ont été rejetées ou ont expiré, faute de l'envoi à temps des documents nécessaires.

En terme de pays, c'est l'Allemagne, déjà titulaire de 9,7 millions de «.de», qui a déposé le plus grand nombre de demandes (28,6%). Étonnamment, ce sont les Pays-Bas qui occupent la 2e place (16,6%), devant la France (11%), dont la population est pourtant quatre fois plus nombreuse.

Selon Eurid, la procédure d'enregistrement devrait être plus simple que pour le «.fr». L'organisme indique que contrairement aux entreprises les particuliers ne vont pas avoir à se préoccuper de l'existence de droits antérieurs.