Les services financiers par Internet, dont l'étendue et l'efficacité se sont élargies sur la toile depuis quelques années, enregistrent un gain de popularité indéniable.

Les services financiers par Internet, dont l'étendue et l'efficacité se sont élargies sur la toile depuis quelques années, enregistrent un gain de popularité indéniable.

C'est ce que révèlent les résultats de l'étude annuelle Internet Planner conduite par ACNielsen Canada auprès de 10 000 internautes canadiens de 12 ans et plus.

Ainsi, 59% des utilisateurs canadiens se servaient d'Internet pour accéder à des services financiers en ligne en 2005, une progression de 2 points par rapport à l'année précédente, et de 9 points depuis 2002.

La proportion d'hommes et de femmes qui ont recours au réseau est presque égale avec 61% et 57% respectivement. Cela marque un changement marqué chez les dames, car en 2002, 56% des hommes et 45% des femmes faisaient du Web un outil de choix pour gérer leur argent.

Environ 53% des internautes optent pour la vérification du solde de leur compte alors que 44% paient des factures, et 36% jettent un coup d'œil au solde de leur carte de crédit.

Tout cela suggère une pénétration de plus en plus importante des services bancaires sur le Web au sein de la population, car près de 75% des Canadiens utilisent Internet, selon des chiffres déjà publiés par ACNielsen.

«Nous savions que de plus en plus de gens utilisent Internet régulièrement mais la hausse de l'utilisation des services financiers en ligne est un développement intéressant», commente Pam Wood, directrice du marketing de la division Services d'étude des consommateurs chez ACNielsen Canada.

«Malgré leur volonté d'adopter le Web dans d'autres secteurs, les consommateurs semblaient plus réticents à propos de l'utilisation des services financiers en ligne, poursuit-elle. Donc, l'augmentation notée cette fois-ci suggère que la barrière s'estompe.»

Par ailleurs, d'autres données intéressantes ressortent de l'étude.

Les internautes canadiens estiment que le contenu choquant ou illégal sur Internet mérite une réponse des fournisseurs d'accès et des gouvernements.

Pour le contenu choquant, les premiers se font suggérer d'adhérer à un code d'éthique par 55% des répondants, alors que 52% les invitent à désabonner les clients fautifs et 47% demandent tout simplement le retrait du contenu des serveurs.

En ce qui a trait au contenu illégal, 63% des internautes canadiens jugent approprié de consulter les autorités, 56% prônent le désabonnement des coupables et la moitié de la population sondée préconise le retrait du contenu des serveurs.

Les gouvernements, eux, sont appelés à amener des solutions par 63% et 66% des internautes, respectivement pour le contenu choquant et illégal. Aussi, pour ces mêmes catégories de contenu, 57% et 69% des répondants favorisent l'adoption de lois et règlements.

Enfin, 38% des sondés croient que les élus doivent avant tout lancer une campagne d'information qui cible le public.