L'étude «Q4 2005 Email Statistics» réalisée par eROI affiche un net recul des taux d'ouverture et de clic des courriels et newsletters d'un trimestre sur l'autre.

L'étude «Q4 2005 Email Statistics» réalisée par eROI affiche un net recul des taux d'ouverture et de clic des courriels et newsletters d'un trimestre sur l'autre.

Le taux d'ouverture correspond à la lecture du message par l'internaute, celui de clic correspond à l'ouverture d'un lien proposé sur le message, lien qui peut être une page Web ou un téléchargement.

Au quatrième trimestre 2005, le taux d'ouverture a reculé de -29 %, tandis que le taux de clic reculait de -21 %.

Selon eROI, les causes de ce repli sont à chercher d'abord dans le blocage des images par les messageries comme Outlook ou Google Gmail. Ces outils proposent en effet des options de contrôle des contenus destinées à limiter les abus du spam. Les messages non textuels, c'est à dire composés exclusivement d'images, sont généralement associés à du spam et sont placés en quarantaine.

Une autre cause pourrait provenir de la multiplication des campagnes de courriels durant les fêtes, ce qui serait un facteur de saturation dans l'esprit de l'internaute.

Des courriels chaque jour de la semaine

Un critère qui ne change pas, la répartition des expéditions de courriels durant la semaine. Le lundi reste le jour le plus chargé, suivi de très près par le mercredi, le jeudi et le mardi. Le vendredi est moins encombré. Quant au dimanche et enfin au samedi, ils sont très nettement en retrait.

En revanche, un élément statistique est quasiment modifié chaque trimestre : le jour du plus fort taux d'ouverture. Au quatrième trimestre 2005, c'est le vendredi qui emporte la palme. Le taux d'ouverture varie de 13 % le samedi à 21 % le vendredi.

On peut en revanche établir une corrélation entre les volumes de courriels reçus sur les messageries et le taux d'ouverture. Si l'on exclut les weekends, plus le volume est important et plus le taux est faible.

C'est sans doute pourquoi dans la semaine le vendredi bénéfice du plus fort taux d'ouverture, mais aussi du plus fort taux de clic.

L'étude démontre aussi l'efficacité des messages ciblés. Les «micro-mailers», des listes de diffusion réduites à moins de 5000 destinataires, atteignent des taux d'ouverture de l'ordre de 40 % et des taux de clic qui varient de 7 % à 11 %. Il apparaît évident que plus la liste de diffusion est ciblée et plus de campagne sera efficace.