Après les chansons illégalement téléchargées, les films piratés et les livres numérisés, les partitions sont maintenant dans la mire des grandes compagnies.

Après les chansons illégalement téléchargées, les films piratés et les livres numérisés, les partitions sont maintenant dans la mire des grandes compagnies.

La Music Publisher's Association (MPA), qui représente les éditeurs de partitions, entend mener l'an prochain sa première campagne contre les sites qui en diffusent.

Le président de la MPA, Lauren Kaiser, a déclaré à la BBC qu'il souhaitait voir les créateurs de ces sites mis en prison.

Qualifiant ces sites de «complètement illégaux», il affirme qu'en plus de fermer ces sites et d'imposer des amendes aux créateurs, il faudrait «ajouter du temps en prison, ce qui rendrait le tout plus efficace».

La MPA souhaite attaquer des sites importants, qui sont «très très populaires», affirme Lauren Kaiser.

Une autre association américaine, la National Music Publisher's Association, partage les craintes de la MPA face aux sites qui proposent des partitions.

«L'utilisation non autorisée de paroles et de partitions prive les auteurs et compositeurs de leur gagne-pain, ce n'est pas différent du vol», dit David Israelite, le président, ajoutant que son association va considérer toutes les «options juridiques pour faire cesser ce comportement illégal».