Le coût d'accès au réseau Internet fait davantage de tort aux pays en voie de développement qu'aux pays développés, indique un rapport des Nations unies.

Le coût d'accès au réseau Internet fait davantage de tort aux pays en voie de développement qu'aux pays développés, indique un rapport des Nations unies.

Dans ce contexte, les entreprises des pays en voie de développement peuvent difficilement bénéficier des avantages que pourrait leur procurer un accès au Web.

Les statistiques parlent d'elles-mêmes: au sein de l'Union européenne, 89% des entreprises sont présentes sur Internet, tandis que dans un pays comme la Thaïlande, cette proportion chute à 9%.

Le rapport indique que la principale disparité entre les pays dits «techno pauvres» et les pays très branchés réside dans le coût pour se brancher à Internet et d'avoir accès à des connexions rapides.

Dans plusieurs pays, les petites entreprises ne peuvent même pas envisager de se brancher à Internet en raison du coût élevé de ce service.

L'ONU suggère que les pays en voie de développement aient un accès moins cher aux lignes téléphoniques et des systèmes informatiques plus efficaces et sécuritaires.

Elle souligne également qu'une plus grande concurrence entre les fournisseurs d'accès à Internet serait bénéfique pour les pays en voie de développement.

Quand à la pénétration des services sans fil, le rapport de l'ONU dresse un portait plus optimiste. En cinq ans, l'Afrique est passé de 15 millions d'abonnés en 2000 à 80 millions d'abonnés en 2004.

Ce rapport est publié dans le cadre du

Sommet mondial sur la société de l'information, qui se déroulera à Tunis du 16 au 18 novembre.