Selon la fondation Mozilla, le navigateur alternatif a dépassé les 100 millions de téléchargements.

Depuis la sortie de la désormais historique version 1.0 de Firefox, Internet Explorer perd des parts de marché. Il faut dire que près de 250 000 téléchargements sont enregistrés chaque jour.

Du coup, alors que le groupe semblait s'en désintéresser, Microsoft semble dorénavant bien décidé à reconquérir son ancien monopole. Mais la lutte va être rude pour la firme de Redmond très critiquée pour son manque de réactivité face aux multiples failles découvertes dans son navigateur.

Mais cette soudaine popularité pose aussi le problème de la sécurité. D'ailleurs, l'éditeur Symantec a récemment annoncé dans un rapport jugé par certains peu crédible, que Firefox était plus exposé aux attaques et aux bugs qu'Internet Explorer.

Si cela peut sembler étrange, il est vrai que «les galopins» de la Toile s'en prennent de plus en plus à la communauté Firefox. Par exemple en juillet, le site Spreadfirefox s'était fait court-circuiter. Et le 5 octobre, il s'est encore fait pirater.

L'attaque de juillet dernier entraînant l'arrêt du serveur avait été perpétrée via une vulnérabilité affectant l'outil Drupal. Pour la dernière en date, les pirates ont profité d'une faille dans le logiciel de travail Twiki qui était installé sur le serveur du site.

Et ils ont rapidement profité de cette vulnérabilité pour partir à l'assaut. Même si comme l'a précise dans un communiqué l'équipe de Firefox le problème n'a pas affecté les logiciels, l'attaque est suffisamment importante pour se dire que la communauté du libre qui travaille sur le navigateur n'est pas au bout de ses peines. Mieux protéger les serveurs est un défi à relever pour l'équipe de développeurs.

Prochainement disponible la version 1.5 de Firefox qui répond au nom de code de DeepPark devait disposer d'un système automatisé de mise à jour. De quoi renforcer la sécurité du panda, mais aussi et surtout améliorer et réduire ce temps de latence entre la découverte d'une faille et la réponse à lui apporter. Car c'est là le point faible d'Internet Explorer.