Le mot «yo» peut faire gagner 1,5 million de dollars: c'est l'ampleur des financements qu'une application de messagerie mobile envoyant uniquement ces deux lettres a annoncé vendredi avoir levé aux États-Unis.

Parmi les investisseurs ayant apporté les fonds figurent le fonds Betaworks (qui avait notamment investi dans le site d'hébergement chez l'habitant AirBnB, la plateforme de financement communautaire Kickstarter ou encore le site d'informations Buzzfeed) et le fondateur du blogue Mashable, Peter Cashmore, a précisé la société.

La startup, qui s'est avec à-propos baptisée Yo, a fait ses débuts en Israël avant de déménager à San Francisco, et la collecte de fonds la valorise dans son ensemble à quelque 10 millions de dollars, selon les médias américains.

Son cofondateur, Or Arbel, assure qu'elle a un fort potentiel, au point de quitter pour s'y consacrer son emploi de directeur technologique de la plate-forme de courtage Stox, qu'il avait également cofondé l'an dernier.

«Les gens pensent que c'est juste une application qui dit 'yo'. Mais ce n'est pas vraiment ça», a-t-il assuré au New York Times. «Nous aimons appeler cela de la messagerie basée sur le contexte: on comprend selon le contexte ce qui est dit».

Durant le Mondial de football par exemple, les utilisateurs se sont vus proposer de recevoir un «yo» à chaque but marqué.

L'application yo est gratuite et compatible avec l'iPhone d'Apple et les appareils utilisant le système d'exploitation Android de Google. Elle aurait déjà été téléchargée plus de 2 millions de fois.