Ce n'était pas parfait, mais selon les responsables du système « En alerte » le deuxième test mené à l'échelle nationale sur les appareils mobiles s'est déroulé beaucoup mieux que lors du premier essai il y a six mois.

Les téléphones portables, les téléviseurs et les radios ont sonné l'alerte dans tout le pays, mercredi, sur le coup de 13 h 55, heure locale, à l'exception du Québec où le test a eu lieu une heure plus tard.

« À propos de la manière dont ça s'est déroulé, je dirais que c'est une amélioration significative par rapport à mai », a commenté Tim Warmington, porte-parole de Sécurité publique Canada.

En mai dernier, les responsables des mesures d'urgence d'Infrastructure Manitoba avaient déclaré que seulement 60 % des utilisateurs de services sans fil avaient reçu l'alerte lors du premier test.

Ce même exercice n'a pas été entendu du tout au Québec en raison d'une erreur de codage, qui, selon l'opérateur, a été corrigée en quelques heures.

En Ontario, certaines alertes de test ont été entendues et ressenties sur les appareils mobiles, mais de nombreux abonnés au sans-fil n'ont reçu aucun signal.

Le CRTC exige que 50 % des appareils sans fil vendus au Canada soient compatibles avec « En Alerte », mais le taux de couverture devrait augmenter après avril, date à laquelle la compatibilité deviendra une exigence pour tous les appareils vendus.

En fin de journée, mercredi, M. Warmington disait ne pas avoir encore de données sur le nombre d'appareils qui ont diffusé l'alerte, mais il était déjà certain que le bilan serait meilleur.

« Le quart de la population vit au Québec, alors le simple fait que l'alerte a été déclenchée au Québec signifie que ce sera beaucoup mieux », a-t-il observé.

Un responsable de Pelmorex, l'organisme qui gère le système national d'agrégation et de diffusion d'alerte (NAAD), a confirmé que le test avait réussi dans toutes les provinces.

Toutefois, ce n'est pas tout le monde qui a reçu le message d'alerte mercredi. Des citoyens des provinces maritimes et du Manitoba ont notamment déploré sur les réseaux sociaux ne pas avoir reçu le message sur leur appareil mobile.