La combinaison d'un portefeuille fort et d'un champ compétitif presque déserté a permis à Ubisoft d'enregistrer les meilleures ventes de son histoire lors du troisième trimestre de son année financière, terminée le 31 décembre dernier.

Poussées principalement par les créations montréalaises Assassin's Creed et Far Cry 4, les ventes de l'entreprise française ont atteint 1,15 milliard de dollars (810 millions d'euros) pour le trimestre, en hausse de 56% par rapport à l'année précédente. L'entreprise avait préalablement communiqué une prévision de revenus de 730 millions d'euros.

Ensemble, les épisodes Rogue et Unity de la franchise Assassin's Creed ont été commandés à près de 10 millions d'exemplaires par les distributeurs. L'entreprise a refusé de fournir un décompte plus précis entre Rogue, conçu en Bulgarie pour les consoles d'ancienne génération, et Unity, développé pour les nouvelles consoles à Montréal.

L'autre grande création montréalaise de l'automne, Far Cry 4, a quant à elle placé 7 millions d'exemplaires sur les tablettes. Mis en marché plus tôt dans l'année, Watch_Dogs complète le gros trio montréalais avec lui aussi 10 millions d'exemplaires depuis son lancement.

Tous ont profité de retards dans la livraison de concurrents importants, qui seront plutôt lancés ce printemps pour la plupart.

Malgré un quatrième trimestre qui s'annonce tranquille, Ubisoft a relevé ses prévisions de revenus annuels, qui passent d'« au moins 1440 millions d'euros » à 1400 millions d'euros (2,05 milliards de dollars). Sa prévision de bénéfice d'exploitation est quant à elle de 165 millions d'euros (235 millions).