Le numérique devrait afficher une croissance de 1,1% en 2014 en France et restera le principal secteur créateur net d'emplois de cadres, a indiqué mercredi l'association Syntec Numérique, qui regroupe près de 1.200 entreprises du secteur.

«L'industrie du numérique reste un des piliers et atouts de la France. C'est une carte essentielle pour repartir de l'avant après cette crise qui s'estompe», a résumé Guy Mamou-Mani, président du Syntec Numérique.

Selon lui, «la phase de 'convalescence' qui s'amorce doit consolider la reprise de notre secteur, mais aussi pour ceux en cours de numérisation accélérée. Pour cela, une politique simple et claire doit être poursuivie: elle devra veiller à créer et maintenir un environnement social et juridique répondant aux attentes de nos acteurs».

En 2013, dans un contexte économique difficile, le secteur du numérique a enregistré un faible repli d'activité, de 0,2% dans l'ensemble (dont -0,5% dans le conseil et les services, -1,5% dans le conseil en technologies, et +1,5% dans l'édition de logiciels).

En 2014, les indicateurs économiques «se stabilisent progressivement et de manière continue», et le marché devrait «retrouver une croissance de 1,1%», estime le Syntec Numérique.

Par secteur d'activités, il prévoit que le conseil et les services enregistreront une croissance de 1,2% en 2014, tandis que l'édition de logiciels croîtra 2,2%, et le conseil en technologies reculera de 0,5%.

Concernant l'emploi, «après un ralentissement des embauches de cadres l'année dernière, plus de 35 000 recrutements sont attendus en 2014 selon l'Apec, et les logiciels et services resteront le principal secteur créateur d'emplois net de cadres», résume le Syntec.