Le fabricant américain de processeurs Marvell Technology Group a été condamné lundi soir par un juge de Pennsylvanie à payer 1,54 milliard de dollars de dommages pour avoir violé des brevets de l'université de Carnegie Mellon (CMU).

La juge Nora Barry Fischer a durci la sentence comparé au montant des dommages initialement évalué par un jury en décembre 2012, à savoir 1,17 milliard de dollars.

La juge aurait toutefois pu aller jusqu'à tripler cette somme. Elle a également rejeté une demande de CMU pour faire interdire la vente des puces de Marvell incriminées.

Marvell a annoncé mardi matin dans un communiqué son intention de faire appel.

Il affirme en effet ne pas avoir utilisé les technologies décrites dans les brevets de CMU qu'il est accusé d'avoir violés, argumentant qu'elles ne pouvaient pas s'appliquer à l'époque à la fabrication de ses composants en silicium.

La plainte de CMU remontait à mars 2009.