Le gouvernement japonais a conduit mardi un exercice de grande ampleur de lutte contre le piratage informatique, à six ans des Jeux olympiques de Tokyo que les autorités espèrent sans accroc.

Pour la première fois, un test de ce type a regroupé les agences gouvernementales et de grandes entreprises de l'énergie, de la banque et de l'aviation, avec au total plus d'une centaine de participants.

Les «défenseurs» du Japon ont dû s'employer face à diverses attaques fictives de pirates informatiques contre des sites de ministères. Ils ont consigné des preuves numériques de ces assauts, les ont analysés et ont évalué l'ampleur des dommages.

Actuellement, les sites internet des administrations nippones sont victimes d'une attaque pirate en moyenne toutes les 30 secondes, une fréquence qui pourrait augmenter lorsque Tokyo accueillera les JO de 2020, le plus grand événement sportif planétaire.

«Les attaques informatiques deviennent de plus en plus élaborées et internationalisées», a souligné le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, devant les participants.

En cas de réelle attaque informatique de grande ampleur dans une période aussi délicate que les JO, les autorités auraient sans aucun doute recours à des experts extérieurs en lutte contre la cyber-criminalité. Les exercices de mardi n'ont impliqué toutefois que des fonctionnaires et salariés des entreprises concernées.