Le géant de l'électronique Panasonic a annoncé jeudi qu'il allait cesser de produire des écrans plasma à compter de cette fin d'année à cause d'une demande trop faible.

Panasonic va par conséquent stopper définitivement les trois sites dédiés à Amagasaki au Japon, dont deux avaient d'ailleurs déjà suspendu leurs lignes.

Panasonic avait investi des milliards dans des usines au Japon et en Chine, mais a subi un retournement du marché après la crise financière de 2008-2009, les écrans à cristaux liquides (LCD) prenant ensuite nettement le dessus.

Le groupe n'avait pourtant cessé de démarrer de nouvelles usines en 2004, 2005 et 2007 avant de commencer à changer de braquet pour ralentir la fuite en avant, puis finalement de faire marche arrière à compter de 2011.

Dans le cadre d'une vaste restructuration, il avait déjà nettement réduit sa production de dalles plasma au Japon et stoppé celle en Chine au début 2013, annulant des projets antérieurs d'augmenter la cadence dans son usine de Shanghai où il a finalement arrêté la fabrication de ces écrans.

Le groupe avait commencé en 2001 à produire des dalles plasma, une technologie qui présentait quelques avantages techniques sur le plan de la restitution de l'image dans les grandes dimensions, mais qui a été balayée par les modèles à cristaux liquides plus économes en électricité et dont les progrès ont été fulgurants.

À présent, le groupe n'arrive plus du tout à rentabiliser sa production d'écrans plasma, qui occupent un créneau très minoritaire dans le marché mondial des téléviseurs.