De nouveaux fabricants tentent leur chance avec l'alternative à bas prix proposée par Google aux PC de Microsoft.

Plutôt que de tourner sous la dernière version de Windows, les Chromebooks utilisent l'OS de Google, comme système d'exploitation, mais aussi des logiciels sous forme d'applications dans le nuage pour accroître la performance, minimiser les risques de virus et réduire les coûts. Par conséquent, le consommateur peut s'acheter un de ces ordinateurs à partir de 150 € (206 $).

En plus de Toshiba et Asus qui décident de lancer leurs premiers Chromebooks, les fabricants existants HP et Acer ont déjà annoncé de nouveaux modèles utilisant le dernier processeur d'Intel, Haswell, qui dope la performance graphique tout en doublant la durée de vie de la batterie.

Même s'ils ne sont pas disponibles partout dans le monde, les Chromebooks ont le vent en poupe malgré des débuts difficiles, comme le montrent des chiffres de NPD Group. Ainsi, ils représentent 20 à 25 % du marché des ordinateurs portables de moins de 300 $ aux États-Unis, devenant ainsi la catégorie de PC au taux de progression le plus fort. Il n'est donc pas étonnant qu'à l'heure où les ventes de PC traditionnels n'ont jamais été aussi basses, de plus en plus d'entreprises cherchent à se diversifier sur des marchés plus porteurs.

Samsung, Acer, Lenovo, HP, et désormais Asus et Toshiba (et Google lui-même) proposent des PC Chromebook. Les derniers modèles signés Acer, Toshiba et HP annoncés cette semaine ne devraient pas être commercialisés avant la fin de l'année aux États-Unis. Leur prix n'a pas encore été divulgué. Ils devraient arriver en France dans la foulée.