Le géant américain Google a indiqué mardi «souhaiter effacer» une partie des données collectées par son service controversé de cartographie Street View, qu'il détient toujours, alors que plusieurs autorités, dont la Cnil en France exigent d'abord de les «examiner».

«Google a récemment confirmé qu'il détient toujours une partie des données +payload+ (données de contenu) collectées par ses véhicules Street View.

Google présente toutes ses excuses pour cette erreur. Google souhaiterait à présent effacer les données restantes», a déclaré un porte-parole du groupe à l'AFP.

Plus tôt dans la journée, la Commission nationale de l'informatique et des libertés avait annoncé que Google l'avait prévenue, ainsi que les autorités de protection des données d'une dizaine d'autres pays, qu'il n'avait pas encore effacé toutes les données collectées.

«Comme son homologue britannique», la Cnil indique sur son site avoir demandé «à examiner ces données conservées par Google».

Elle demande au géant américain de «mettre à sa disposition les données en question et de les conserver de manière sécurisée le temps de pouvoir mener toutes les investigations nécessaires».

Google n'a pas souhaité détailler la liste des pays contactés suite à ce problème en fin de semaine dernière.

Mais selon des sources proches du dossier, les autorités de protection des données en France, Grande-Bretagne, Irlande, Belgique, Pays-Bas, Norvège, Suède, Finlande, Suisse, Autriche et Australie seraient concernées.