Le géant japonais de l'électronique Toshiba a annoncé mardi qu'il avait été condamné à payer une amende de 87 millions de dollars pour entente sur les prix des écrans LCD, mais qu'il espérait échapper à son paiement.

Le groupe explique dans un communiqué qu'un juge fédéral de San Francisco l'a condamné à une amende «en raison de soupçons d'entente sur le marché des écrans LCD», mais ajoute que «compte tenu des accords obtenus par d'autres accusés, il espère ne pas avoir à payer l'amende».

L'affaire est née d'un recours collectif déposé en 2007 par des acheteurs d'écrans LCD et autres produits similaires aux États-Unis.

«Toshiba a toujours affirmé qu'il n'avait pas agi de manière illégale sur le marché des écrans LCD aux États-Unis, et Toshiba campe sur sa position», poursuit le communiqué.

Le groupe japonais considère que le verdict du jury est une erreur (...) et a l'intention de mettre en oeuvre tous les recours juridiques possibles pour corriger cette décision.

D'autres sociétés ont été poursuivies dans cette affaire, et l'entreprise taïwanaise AU Optronics est parmi celles qui ont été déclarées coupables.

Les écrans LCD sont notamment utilisés dans les ordinateurs de bureaux et portables, les télévisions et les téléphones portables.

Selon les autorités américaines, les fabricants d'écrans LCD se sont entendus sur les prix et n'ont pas laissé s'exercer la libre concurrence, au détriment des consommateurs.