Facebook discuterait avec l'entreprise norvégienne Opera, conceptrice de la gamme de fureteurs éponymes pour PC et pour mobiles, en vue d'une éventuelle acquisition.

Un pas de plus vers la mise en marché d'un téléphone Facebook entièrement indépendant?

Le navigateur web Opera existe déjà depuis plusieurs années et offre une expérience web à la fois sur les ordinateurs personnels et les plateformes mobiles populaires du moment, dont les téléphones Android, les BlackBerry et l'iPhone.

Sur les mobiles, Opera a la particularité d'utiliser ses propres serveurs afin d'accélérer la transmission de données vers les téléphones intelligents à la connexion internet plus lente.

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Selon ce que rapportent les blogues spécialisés depuis quelques jours, l'entreprise, située à Oslo, serait actuellement à la recherche d'un acquéreur.

Sauf que les acquéreurs potentiels sont rares. Apple a déjà Safari, Google possède Chrome, Microsoft offre Internet Explorer, Firefox est la propriété de Mozilla et, plus récemment, même Yahoo! a mis en marché son propre fureteur.

Pour Facebook, ce serait l'occasion de mettre la main sur un logiciel clé non seulement pour rivaliser avec ses principaux concurrents, mais aussi pour créer sa propre plateforme mobile, estiment plusieurs observateurs.

Facebook pourrait ainsi collecter des données sur les habitudes de navigation de ses utilisateurs même en dehors de son propre portail, un atout non négligeable si l'entreprise nouvellement cotée en Bourse compte élargir son offre publicitaire, entre autres.

Chose certaine, avec Opera Mobile, Facebook Messenger, Facebook Camera (et, éventuellement, Instagram) et une boutique d'applications exclusive, Facebook s'approche dangereusement près d'avoir tous les composants nécessaires à la mise en marché de sa propre plateforme mobile, un peu à la manière d'Amazon et de son Kindle Fire.