Après la Guerre des étoiles, la guerre des nuages. Sur les talons de l'annonce du lancement du service de stockage en nuage Drive, de Google, Microsoft procède à des changements importants à son service SkyDrive, qui agit désormais davantage comme un dossier à partager que comme une interface web de gestion de fichiers.

Ainsi, un petit logiciel conçu pour Mac OS et pour Windows synchronisera le contenu d'un dossier se trouvant sur son poste de travail avec son compte SkyDrive, dont l'espace de stockage offert gratuitement a été revu à 7 gigaoctets par utilisateur, au lieu des 25 go précédemment offerts.

Un seul dossier ne pourra faire plus de 2 gigaoctets, des limites que Microsoft justifie en se basant sur l'utilisation qu'en font ses clients actuels, 99,94 % d'entre eux ne dépassant pas ces quotas.

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Les habitués reconnaîtront la formule qui a permis à Dropbox, un service indépendant, de se tailler un marché que tous, incluant Apple, Google, Microsoft ainsi que des fabricants comme Acer, Asus et Sony, tentent à leur tour de percer, ces jours-ci.

Pour en revenir à SkyDrive, le contenu des dossiers est aussi accessible à partir d'un appareil mobile, Microsoft ayant déjà mis en marché une application SkyDrive pour les appareils iOS et les téléphones Windows Phone.

La suite Office et la suite Office mobile peuvent aussi se brancher directement à ces dossiers et, ainsi, fonctionner entièrement dans le nuage, au besoin.

Comme les autres, SkyDrive propose plus d'espace de stockage moyennant un frais récurrent.

Vingt gigaoctets supplémentaires coûtent 10$ par an, alors que 50 go coûtent 25$ et 100 go, 50$.

Les prix de SkyDrive sont légèrement inférieurs à ceux de Google Drive, notamment, qui offre 5 go d'espace de stockage gratuitement, mais qui demande ensuite 2,49$ par mois pour 25 go ou 5$ par mois pour 100 go.

Avec cette nouvelle formule, Microsoft se distingue aussi par rapport à des services déjà bien établis dans ce créneau, comme Dropbox et Box.com.