La société ExoPC, qui a connu son heure de gloire en lançant une tablette numérique éponyme à la fin de l'année dernière, traverse une dure période. La PME de Rimouski a annoncé la semaine dernière qu'elle était forcée de réduire ses effectifs, mettant à pied huit de ses douze employés.
ExoPC est une société qui s'est spécialisée dans le développement d'une interface tactile qui peut être installée sur une tablette numérique animée par Windows. L'automne dernier, la PME du Bas St-Laurent a mis en marché une tablette devant démontrer la polyvalence de son concept. L'appareil, manifestement d'avant-garde, comprenait un écran tactile de 11,6 pouces, une sortie HDMI, une fente pour cartes mémoire et deux ports USB.
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L'appareil, annoncé pratiquement un an plus tôt, a suscité beaucoup d'attentes dans la blogosphère nord-américaine, les portails spécialisés ne cachant pas leur impatience en vue de la mettre à l'essai. De son côté, ExoPC comptait profiter de l'élan qui lui a procuré ce lancement afin de développer une seconde tablette, plus compacte et tout aussi polyvalente.
Le fait que la chaîne de boutiques électroniques Dumoulin ait fermé ses portes n'a pas aidé l'entreprise rimouskoise non plus, Dumoulin étant son principal distributeur au Québec.
Bref, c'est la mise au rancart de ce projet de seconde tablette qui a forcé le licenciement de huit employés, explique la direction de l'entreprise. Malgré les mauvaises nouvelles, l'entreprise n'entend pas baisser les bras, espérant que les ententes déjà en place se soldent par une relance de ses activités.
Ainsi, les quatre personnes qui restent à l'emploi d'ExoPC s'occuperont des projets déjà en cours, notamment une entente avec le fournisseur de services sans fil Telus, qui possède également d'importants effectifs à Rimouski.