Il y a quelques semaines, TomTom a lancé sa nouvelle série de GPS TomTom Via, et la compagnie m'a prêté le modèle TomTom Via 1435, dont l'écran tactile fait 4,3 pouces, soit un peu plus grand qu'un iPhone.

De prime abord, je ne suis pas un adepte des GPS, mais des cartes routières. Dans la région de Québec, que je connais comme le fond de ma poche, le GPS d'une autre marque essayé il y a trois ans ne trouvait pas certains raccourcis et m'amenait dans des circuits bizarres.

Mes doutes ont été dissipés lorsque j'ai joué avec la programmation TomTom en demandant d'éviter les routes non pavées pour aller en région. Le premier tracé choisi était le plus court en distance, mais pas en temps, car le GPS ne connaît ni l'état de la chaussée ni les autres écueils dans le secteur proposé. Il a suffi d'indiquer de passer par Saint-Georges pour avoir un tracé plus long de quelques kilomètres, mais plus rapide.

L'appareil est très mince, et l'écran tactile avec son clavier permet de planifier assez facilement les itinéraires. L'écran, comme le clavier jaillissant, est un peu lent à réagir comme certains téléphones et tablettes sous Android. Ce n'est pas aussi doux et simple qu'avec un iPhone ou un Samsung.

Par contre, les options de programmation sont nombreuses, et le support repliable nommé Easyport permet de bien positionner l'appareil sur le tableau de bord ou le pare-brise. L'autonomie de la pile n'a toutefois pas dépassé une heure lors des nombreux essais des dernières semaines.

Taux de fiabilité de 95 %

Pour la mise à jour des cartes, il faut se brancher sur un ordinateur et télécharger une application sur le site de la compagnie. Si la connexion s'est effectuée en un clin d'oeil sur un Mac, ça n'a jamais fonctionné avec Windows 7, mais très bien avec Windows Vista.

Les essais se sont bien déroulés, malgré quelques erreurs pour la reconnaissance vocale qui ne comprend pas toujours bien et demande d'utiliser l'écran après trois erreurs. C'est aussi le cas avec les indications de certaines routes, comme nommer «autoroute 40 Est» le boulevard Sainte-Anne à partir de Boischatel au lieu de route 138.

Le taux de fiabilité pendant les essais a été excellent dans plus 95 % des cas. Résultats confirmés par un collègue photographe qui utilise aussi un appareil TomTom depuis plus d'un an. La voix féminine pour la section française canadienne n'est pas désagréable si on lui fait choisir les mètres au lieu des yards pour les distances. Et le GPS ajuste les indications vers la destination si le conducteur choisit de dévier du parcours programmé. L'appareil se vend autour de 200 $ chez divers détaillants.