Le groupe sud-coréen Samsung Electronics prévoit de vendre sa tablette informatique Galaxy Tab à plus d'un million d'exemplaires d'ici la fin 2010, a-t-il indiqué jeudi, quelques jours avant le lancement commercial de la tablette en Corée du Sud.

«Nous avons un très bon retour des pays du sud-est asiatique et d'Europe» où elle est déjà commercialisée et «je pense que nous serons capables d'en vendre plus d'un million d'unités d'ici la fin de l'année», a déclaré J.K. Shin, président de la branche mobile du groupe.

Samsung entend proposer sa Galaxy Tab en plusieurs tailles à partir de l'an prochain, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.

La Galaxy Tab s'ajoute au téléphone multifonctions Galaxy S, conçus par Samsung, deux produits en concurrence directe avec l'iPhone et l'iPad du géant américain Apple, ou le Streak de Dell doté d'un appareil photo.

Samsung table sur la vente de 20 millions de téléphones Galaxy S cette année dans le monde et de 40 millions en 2011.

Fonctionnant sous le système d'exploitation Android de Google, cette tablette est plus petite que l'iPad (17,78 centimètres de diagonale contre 22,86), presque deux fois plus légère (380 grammes) et aussi épaisse qu'un téléphone portable de dernière génération.

«Vous pouvez l'utiliser en la tenant dans votre main ou la glisser dans la poche de votre costume», a souligné le directeur de la branche mobile.

L'appareil, blanc au verso, noir au recto, peut servir aussi bien d'ordinateur portable, de visionneuse de films, de baladeur, de navigateur internet (via les réseaux wifi et 3G), d'appareil photo que de lecteur pour livres et magazines en ligne. Il peut aussi être utilisé comme un téléphone, ce qui le place à mi-chemin entre un téléphone intelligent et une tablette multimédia pure et dure.

Galaxy Tab sera lancée la semaine prochaine aux États-Unis et en Corée du Sud. Elle est déjà commercialisée dans plusieurs pays, dont le Japon et l'Allemagne.

L'iPad, présenté en janvier, a franchi le seuil du million en 28 jours, fin avril, alors qu'il n'était alors disponible qu'aux États-Unis.