Le libraire américain Barnes and Noble a présenté mardi la version couleur de sa liseuse Nook, qui sera vendue 100 dollars de plus que la version en noir et blanc sortie l'an dernier.

La Nookcolor est dotée d'un écran tactile et rétro éclairé de 7 pouces (17,8 cm), ne bénéficiant pas de la technologie d'encre électronique e-ink en noir et blanc, ni de son équivalent en couleur Mirasol, en cours de développement chez le fabricant de composants Qualcomm.

Barnes and Noble assure toutefois qu'un revêtement anti-éblouissement lui permet d'être utilisée en extérieur.

La Nookcolor gagne aussi quelques fonctionnalités d'une tablette multimédia, avec un lecteur audio MP3 et la possibilité de regarder des vidéos. Il est doté d'une mémoire de 8 gigaoctets et peut accueillir en outre une carte mémoire de 32 gigaoctets.

Connectée à l'internet sans fil (WiFi) uniquement, elle est vendue 249 dollars, soit la moitié du premier modèle de la tablette iPad d'Apple.

La Nook classique en noir et blanc est vendue 149 dollars dans sa version wifi, 199 dollars dans la version connectée également aux réseaux téléphoniques 3G.

Barnes and Noble ne fournit pas de chiffres de vente sur ses liseuses, qui affrontent principalement la concurrence du pionnier Kindle, vendu par Amazon à partir de 139 dollars.

Lundi, Amazon a indiqué que désormais les best-sellers se vendaient en plus grand nombre dans leur édition numérique, accessible sur de multiples supports dont notamment la liseuse Kindle, que dans leur édition papier.

«Les livres (numériques) Kindle se vendent mieux que les livres imprimés pour les 25, 100, 1.000 titres les plus vendus», a souligné le vice-président de Kindle Steve Kessel. «C'est remarquable quand on considère que cela fait 15 ans que nous vendons des livres imprimés, et seulement 36 mois que nous vendons des livres Kindle».

«Pour les 10 plus gros best-sellers sur amazon.com, les clients choisissent des livre Kindle plutôt que des livres en première édition ou en livre de poche à raison de deux pour un», avait ajouté M. Kessel.