Du «Allez-vous faire foutre» (fuddle duddle) de Pierre Trudeau au «Je ne suis la poupée de personne» (nobody's baby) de Sheila Copps, tous les commentaires dits à la Chambre des communes figurent dans les registres officiels du Parlement.

Alors que les politiciens tendent de plus en plus à se prononcer sur des plates-formes web, leurs propos ne sont plus retracés systématiquement.

Le gouvernement fédéral n'a toujours pas de législation précise en ce qui concerne l'utilisation de Twitter par les députés. Des négociations sont en cours afin de déterminer les directives officielles en la matière. Les archivistes se questionnent quant à savoir s'ils devraient ou non conserver les messages de 140 caractères de ce populaire service de messagerie interpersonnelle.

Bibliothèque et Archives Canada a abandonné un projet d'engranger l'information de tous les sites internet gouvernementaux lorsqu'on a réalisé que le contenu était trop volumineux pour être conservé.

Des observateurs ont déclaré qu'une politique devrait être formulée rapidement avant que trop d'informations pertinentes ne soient perdues.