Des centaines d'experts ont entamé mercredi à Madrid trois jours de débats et de conférences dans l'objectif d'arriver à un critère global de protection des données personnelles et de la vie privée face aux périls du boom de l'internet.

La ministre américaine chargée de la Sécurité intérieure Janet Napolitano, des représentants d'agences de protection des données de 50 pays et des dirigeants d'importantes sociétés internet comme Google ou Facebook doivent participent à cette 31e conférence internationale sur la protection des données et de la vie privée.

Les lois sur la protection des données varient beaucoup d'un pays à l'autre, a souligné mercredi Artemi Rallo Lombarte, le directeur de l'Agence espagnole de protection des données personnelles, organe de contrôle indépendant et organisateur de cette 31e conférence.

«Mais ces différences sont loin d'être un obstacle, elle devraient au contraire nous permettre de nous améliorer en matière de protection des droits grâce à une convention globale pour la protection de la vie privée et des données personnelles», a-t-il ajouté lors de l'inauguration de cette conférence. «C'est l'un de nos principaux objectifs».

Un large consensus international existe déjà sur la nécessité de demander leur accord aux usagers pour tout transfert international de données, ont indiqué les organisateurs.

D'autres conférences de ce genre ont déjà eu lieu à Strasbourg, Hong Kong, Sydney et Montréal.