L'habitude semble prise de réduire de 62% le prix des nouveaux livres, lorsqu'ils sont vendus sous leur forme électronique. Le tarif standard de 9,99 dollars (au lieu de 26 dollars, en version reliée), a encore été renforcé le 20 juillet par l'entrée en lice de la chaîne de librairies américaines Barnes & Noble, qui propose des ouvrages électroniques à ce prix.

Kindle, le livre électronique d'Amazon, disponible seulement aux Etats-Unis, a été le premier à proposer un large choix, à 9,99 dollars.

Le tarif peut même être bien plus bas, puisque plus de 500 000 des 700 000 livres électroniques disponibles sur BN.com, le site de Barnes & Noble, sont tombés dans le domaine public, et donc téléchargeables gratuitement, grâce à un accord avec Google.

Les livres de BN.com peuvent être lus sur plusieurs plateformes, contrairement aux ouvrages commandés via Kindle, qui peuvent être lus uniquement sur l'appareil Kindle.

Sony a également signé un partenariat avec Google pour permettre l'accès à la bibliothèque d'ouvrages du domaine public sur le Sony eReader.

Amazon propose plus de 300 000 livres non tombés dans le domaine public, ce qui en fait le plus gros vendeur de nouveaux livres électroniques. Le livre électronique démarre fort: 4,9% de tous les livres vendus aux Etats-Unis en mai étaient numériques, contre 3,7% en mars, soit une hausse de plus de 32%, selon un sondage du cabinet spécialisé Codex Group.

Les livres électroniques «reçoivent encore un accueil sceptique en Europe, où l'adoption des produits high-tech est souvent plus lente qu'en Amérique du Nord ou en Asie», note kioskea.net, un site international de technologies. Une autre difficulté réside dans le fait que l'Europe compte un très grand nombre de maisons d'édition, parfois petites mais importantes.

Vous avez une nouvelle à nous communiquer ou encore une idée pour un reportage? Écrivez-nous à technaute@cyberpresse.ca.