Chaque année, des futurs chirurgiens pratiquent des techniques chirurgicales de pointe à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont. Risqué? Pas du tout. Ils s'entraînent sur des patients virtuels.

 

Par exemple, un abdomen est recréé sur un écran et le chirurgien peut, à l'aide de vrais instruments, attacher des vaisseaux sanguins ou réparer une hernie.

«Depuis cinq ans, les outils commencent à être intéressants et les expériences, plus immersives, indique le Dr Yves Ben David, chirurgien.

La définition de l'image, l'haptique (toucher) et la création de scénarios sont de plus en plus réalistes.» On se sert encore beaucoup de modèles mécaniques.

«Les modèles virtuels ne sont pas tout à fait au point et très chers. Le bénéfice pédagogique n'est pas encore prouvé.»