L'ultra portable d'Asus, fort du succès obtenu en 2007, pourrait accueillir un système d'exploitation «de marque» : Windows XP. D'après d'Infoworld, le fabricant taïwanais envisage de livrer au moins les deux tiers de ses futurs petits ordinateurs portables sous le système d'exploitation de Redmond.

L'ultra portable d'Asus, fort du succès obtenu en 2007, pourrait accueillir un système d'exploitation «de marque» : Windows XP. D'après d'Infoworld, le fabricant taïwanais envisage de livrer au moins les deux tiers de ses futurs petits ordinateurs portables sous le système d'exploitation de Redmond.

Ce choix n'est autre que la rançon du succès. Avec plus de 350 000 unités vendues en 2007 –surtout en Europe- Asus a décidé de préinstaller Windows. Même si Microsoft a prévu d'appliquer des tarifs inférieurs à ceux pratiqués sur des portables conventionnels, la présence de Windows XP devrait significativement gonfler le prix de l'Eee PC. Des 300 dollars de base, la machine devrait coûter entre 390 et 400 dollars.

Le nouveau positionnement d'Asus n'a pas manqué de réjouir Microsoft. «Il y a un énorme marché inexploité et nous voulons pénétrer le futur marché de 10 milliards de consommateurs qui utiliseront des PC à bas coût», affirme Davis Tsai, le président de Microsoft Taiwan.

Le système d'exploitation du géant des éditeurs de logiciel devrait permettre à Asus de doper ses ventes. D'autant plus que le taïwanais veut livrer 5 millions d'Eee PC pour l'année 2008. La présence de Linux ne pourrait, a priori, pas créer les conditions d'un tel décollage.

«Un Eee PC sous Windows attire plus les acheteurs parce que les gens y sont plus habitués qu'à Linux» estime Alvin Kwock, un analyste de JP Morgan.

La nouvelle stratégie d'Asus devrait lui permettre de conforter sa position de leader dans le domaine des UMPC. Néanmoins, d'autres pourraient être tentés d'adopter une approche similaire. Comme par exemple Everex, HP ou Packard Bell. Enfin, les partisans du libre pourraient regretter ce choix d'Asus de retourner dans des prairies bien plus conventionnelles.