La police et le parquet de Hanovre ont mené mercredi et jeudi des perquisitions sur 52 stands d'exposants du salon technologique Cebit à la recherche d'éventuelles contrefaçons, a indiqué jeudi le procureur général.

La police et le parquet de Hanovre ont mené mercredi et jeudi des perquisitions sur 52 stands d'exposants du salon technologique Cebit à la recherche d'éventuelles contrefaçons, a indiqué jeudi le procureur général.

Des portables et des lecteurs MP3 notamment ont été saisis, ainsi que des dépliants publicitaires, a expliqué à l'AFP Hans-Jürgen Lendeckel, procureur général de Hanovre (nord).

«Les appareils recouvrent toute une table et l'ensemble des données saisies remplissent 68 cartons de déménagement qui sont maintenant entre les mains de la police», a-t-il ajouté.

Tous sont suspectés par la justice allemande d'utiliser une technologie de compression des données sous brevet, sans avoir payé pour celui-ci, a également rapporté M. Lendeckel.

Les fabricants visés sont «à une courte majorité chinois», mais aussi «européens, dont 9 stands allemands», selon le procureur général.

Ce n'est pas la première fois que la police de Hanovre procède à ce genre d'opérations pendant le Cebit mais jamais opération n'avait pris telle ampleur, selon le parquet.

«Les dommages causés par la piraterie sont énormes, notre action avait aussi une visée préventive. Certains exposants avaient déjà été épinglés. Il faut que cela s'arrête», a insisté M. Lendeckel.

L'enquête devrait durer plusieurs semaines, a-t-il encore affirmé.

Le site internet spécialisé dans les hautes technologies Heise Online avait révélé jeudi matin l'opération menée par les enquêteurs allemands, affirmant notamment qu'ils avaient bouclé temporairement mercredi le stand du fabricant chinois de téléphones Meizu.