Du «bling bling» et des nounours espions: les gadgets de haute technologie plus ou moins loufoques restent l'une des principales attractions du salon technologique Cebit de Hanovre.

Du «bling bling» et des nounours espions: les gadgets de haute technologie plus ou moins loufoques restent l'une des principales attractions du salon technologique Cebit de Hanovre.

«Bling bling», c'est à dire clinquant, tape-à-l'oeil et si possible cher: c'est le créneau choisi par quelques-uns des 5500 exposants environ de la plus grande foire technologique du monde.

Un ordinateur portable Lamborghini du Taïwanais Asus en démonstration au salon technologique Cebit, le 4 mars 2008 à Hanovre

Le fabricant sud-coréen de téléphones mobiles Samsung propose ainsi un appareil griffé par le couturier Giorgio Armani.

Le taïwanais Asus montre quant à lui un ordinateur portable Lamborghini, jaune ou noir, arborant le blason au taureau des voitures de sport du même nom et couvert en partie de cuir, sans oublier la souris aérodynamique à bandes jaunes. Prix affiché: 2999 euros (4500 dollars canadiens).

La collaboration entre l'équipementier et le fabricant de bolides a été étendue à un modèle de téléphone portable.

Pas plus discret, mais moins cher, la société française Sweetcover vend des étuis à ordinateur portable universels en simili-crocodile rose ou en imitation léopard, dotés de poignées et d'ouvertures pour les câbles, au prix de 70 euros pièce (105$ CAN).

Raphaël Taieb, patron de Sweetcover assure à l'AFP que ses étuis «subtils et séduisants», également disponibles en vrai cuir et dans des tons plus sobres empêchent toute surchauffe de l'ordinateur.

Dans un autre genre, Asus expose aussi un ordinateur fait en partie de bambou, tout à fait dans le ton d'un salon qui se veut «vert» avant tout. Le fabricant n'est toutefois pas encore décidé à commercialiser son prototype.

Les enfants ne sont pas oubliés, avec un arsenal de peluches high tech.

Les Californiens d'Ugobe ont conçu un dinosaure entièrement motorisé et baptisé Pleo, sensé rivaliser avec le célèbre petit chien-robot Aibo du japonais Sony.

L'affectueux Pleo, qui émet une espèce de ronronnement quand on lui gratte le ventre, peut voir ses capacités dopées via des programmes téléchargés sur internet et «injectés» à la peluche via un câble USB, ou une carte à puces.

Ainsi améliorée, cette version réduite du Camasaurus, un quadrupède herbivore de 20 tonnes qui fréquentait le Colorado à la fin de l'ère Jurassique, peut se mettre à aboyer quand approchent des étrangers. Ou s'adonner au tir à la corde avec son propriétaire.

Il devient aussi sujet à des sautes d'humeur, assure son concepteur.

Moins ludique, l'ours en peluche de la société chinoise RDI est équipé d'une caméra dissimulée derrière un oeil, et capable de vision nocturne, qui veille sur les bébés endormis.

Autre grande tendance de ce Cebit: les lunettes qui servent à tout sauf à voir.

Le fabricant Liquid Image fait la publicité de son masque de plongée équipé d'un appareil digital permettant de faire jusqu'à 29 photos, ou un film de 53 secondes au beau milieu des coraux, jusqu'à une profondeur de 30 mètres. Prix maximal: 129 euros (195$).

Le Chinois Xonix vend quant à lui des lunettes de soleil avec appareil photo numérique miniaturisé et lecteur MP3 intégrés. Celles du taïwanais Inter Brands peuvent même être utilisées comme téléphone portable.

Le Cebit ferme ses portes le 9 mars.