Le président et fondateur du fabricant d'ordinateurs Dell mentionne souvent les mots «pays émergents» quand il parle. Visiblement, Michael Dell n'a pas que les marchés traditionnels en tête pour son entreprise.

Le président et fondateur du fabricant d'ordinateurs Dell mentionne souvent les mots «pays émergents» quand il parle. Visiblement, Michael Dell n'a pas que les marchés traditionnels en tête pour son entreprise.

Michael Dell était de passage à Montréal mardi dans le cadre de la conférence Boule de Cristal organisée par le CRIM.

Selon le président de Dell, l'écart numérique entre les pays riches et les pays pauvres tend à s'amenuiser, notamment en raison de la baisse du prix des ordinateurs.

L'homme d'affaires cite le Brésil et l'Inde, mais s'attarde sur la Chine, actuellement le quatrième marché en importance pour Dell.

«La Chine a tout un chemin à parcourir. D'ici six ou sept ans, ce sera un pays branché qui va consommer davantage de PC que les États-Unis», dit Michael Dell.

Celui qui a fondé son entreprise alors qu'il n'avait que 19 ans cite également les pays émergents quand on le questionne sur l'éducation.

À mots à peine couverts, il laisse entendre que si les systèmes d'éducation nord-américains ne fournissent pas les diplômés dont l'industrie des technologies de l'information à besoin, celle-ci ira voir ailleurs.

«Les opportunités d'affaires migrent là où les gens sont les plus qualifiés»», dit-il. Dell possède des usines en Inde, en Malaisie et en Chine.

Michael Dell voit également dans ces pays un endroit où se tourner quand l'économie va moins bien sur le continent américain. Il affirme qu'il ne craint pas les soubresauts de l'économie américaine car, dit-il, Dell a d'autres cartes dans son jeu.

«Nous voyons des possibilités dans les pays émergents, dans les appareils mobiles et dans les petites entreprises. Nous voyons plusieurs occasions de croissance», dit-il.