La Sûreté du Québec (SQ) a procédé mercredi à l'arrestation de 16 résidants du Québec impliqués dans un vaste réseau de piratage informatique. Un autre pirate informatique est toujours au large et est recherché par les policiers de la SQ. Il fait l'objet d'un mandat d'arrestation.

La Sûreté du Québec (SQ) a procédé mercredi à l'arrestation de 16 résidants du Québec impliqués dans un vaste réseau de piratage informatique. Un autre pirate informatique est toujours au large et est recherché par les policiers de la SQ. Il fait l'objet d'un mandat d'arrestation.

Plus de 100 pays sont touchés par cette affaire, sur tous les continents. La SQ a reçu l'aide des policiers de la Gendarmerie royale du Canada pour effectuer cette enquête et mener les perquisitions, notamment à Montréal, Québec et Saguenay. C'est la première fois qu'un tel réseau est démantelé au Canada.

La SQ a débuté son enquête à l'été 2006, à la suite de diverses plaintes en provenance de particuliers, d'entreprises et d'institutions gouvernementales.

Elle a permis d'identifier 17 personnes qui utilisaient des logiciels et des techniques très sophistiqués pour infecter des milliers d'ordinateurs et ce, à l'insu de leurs propriétaires, créant des «zombies», soit des ordinateurs qui permettent aux pirates de les contrôler à distance.

Ces ordinateurs ont par la suite été utilisés, entre autres, pour attaquer des sites Web, dans le but de commettre des vols de données informatiques, de communications et d'identité (hameçonnage).

Les suspects interpellés feront face à des accusations d'obtention illégale des services d'ordinateurs, d'avoir utilisé un ordinateur pour commettre des méfaits sur des données informatiques et de possession de mot de passe pour commettre ces infractions. La peine maximale prévue au Code criminel canadien pour de telles infractions et de 10 ans d'emprisonnement.

Ces individus pourraient faire face à des accusations supplémentaires une fois que le contenu des disques durs saisis aura été analysé par les enquêteurs de l'escouade des crimes informatiques.

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